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Mensuel du Conseil Général de l'Oise |
Du punch à Pont-Sainte-Maxence
Avec ses 10 000 habitants, Pont-Sainte-Maxence et Giovani Boggia bougent avec amour pour la boxe. Boxe
éducative, boxe de loisir, boxe professionnelle réunies sous le même toit, c'est le signe d'un club en très bonne santé. La boxe et Pont-Sainte-Maxence
Août 1977. Daniel Descamps, après cent vingt combats décide de créer un club de boxe à Pont-Sainte-Maxence. Au
début, les entraînements se déroulaient dans la forêt. "Le club s'est progressivement développé, raconte Giovani
Boggia dont la femme, Pascale, est l'actuelle présidente du club. Pour ma part je suis arrivé en 1983. Après six
années de boxe et 46 combats amateurs, j'ai mis un terme à ma carrière de boxeur et suis devenu donc entraîneur".
Depuis, le club adhère complètement à la politique fédérale et ne cesse de grandir. Le club mêle en fait le haut niveau et
la base. "Il faut beaucoup d'enfants. Car ce sont eux que nous retrouverons, en tant que boxeur, mais aussi en tant
qu'entraîneur ou arbitre", analyse Giovani Boggia. A Pont-Sainte-Maxence, plus d'une cinquantaine de jeunes sont
inscrits en boxe éducative (entre 8 et 14 ans) dont une dizaine de filles. "Ils sont tous là pour s'amuser et 90 % ne fait
pas de compétition". La boxe loisir compte également une cinquantaine de personnes, de tous âges.
Le club de
Pont-Sainte-Maxence c'est aussi des boxeurs professionnels : Alain Simon, champion de France en lourd léger, 7e
européen ; Bouziane Oudji, un boxeur en provenance d'Amiens, vainqueur du tournoi de France groupe
B, Simon Bakimde, groupe A challenger au titre de champion d'Afrique et Robert Rosalia pour ne citer que ceux-là.
Derrière ces boxeurs, des petits jeunes poussent. Il s'agit de boxeurs techniciens et puncheurs. Les deux qualités qu'il faut
pour arriver au haut niveau. Pour entraîner toute cette troupe Giovani n'est pas seul. Patrick Leroux et Marzak Laribi sont
à ses cotés. Le tout donc dans une structure très cohérente.
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